Mélanie Gohin

Pour qui travailles-tu aujourd’hui ?

Je travaille le plus souvent à distance en tant que freelance avec divers clients, français comme internationaux : parmi eux, de petites équipes avec des studios ou des agences, mais aussi parfois avec des chanteurs, des compositeurs ou en direct avec de petites entreprises.

Qu’est-ce qui t’a menée chez e-artsup ?

Avant d’arriver à e-artsup, je sortais d’un DMA à l’Institut Sainte-Geneviève. J’y ai appris les bases de l’art en général, mais surtout l’animation traditionnelle et les étapes de réalisation d’un court-métrage.

Je voulais approfondir davantage les outils numériques et c’est ce qui m’a guidée vers e-artsup. Le DMA m’a permis d’intégrer directement la 3ᵉ année, où j’ai découvert le motion design et les logiciels associés.

Aujourd’hui, j’ai parfois le sentiment que l’animation traditionnelle et le motion design peuvent être considérés comme deux mondes différents. Mais j’aime garder un pied dans chaque et mêler ce que j’ai appris de chacune de ces écoles dans mes projets.

Le parcours : Quels ont été les moments marquants de ta formation, quels projets t’ont le plus marqué ?

L’un des moments marquants a été la réalisation du film de fin d’étude. C’est vraiment le projet qui permet de mettre en pratique plusieurs matières dans un même projet qui nous est propre. C’est aussi le projet qui nous incite à explorer notre propre univers et à le développer librement, avec bien sûr, les conseils avisés des professeurs.

Les expériences professionnelles : Comment as-tu choisi tes stages ou ton alternance, en quoi ces expériences et ces apprentissages t’ont aidé pour la suite ?

Lors de ma promo, deux de nos professeurs étaient également cofondateurs du studio Blackmeal. J’ai eu l’opportunité d’effectuer mon stage parmi eux. Ce qui a été un réel tremplin pour moi puisque quelque temps après ce stage et le diplôme, j’ai pu rejoindre à nouveau leur équipe et ainsi obtenir mon premier poste en motion design et animation 2D. J’y suis restée quelques années avant de me lancer en freelance.

Savoir échanger en anglais ouvre des portes non négligeables. Si jusque-là l’apprentissage de cette langue vous bloque – comme ça a été mon cas –, testez d’autres façons de pratiquer et trouvez ce qui vous convient : lecture, films, apps, profs en ligne, correspondants…

Les clients que vous attirez sont ceux qui sont intéressés par ce qui est visible de vous. Faites ce dont vous voulez être embauché pour et partagez-le, cela augmentera vos chances d’accéder aux postes qui vous font rêver.