Jules Pigache-Grué

Dans quelle entreprise travailles-tu aujourd’hui ?

Aujourd’hui chez seizeneuvieme depuis plus de 4 ans, je suis arrivé dans l’entreprise en tant que première recrue et alternant Motion Designer pour valider mon master. Mon arrivée aux prémices de la structure m’ont permis de prendre beaucoup de casquettes au fil des années et de voir mon rôle évoluer en même temps que seizeneuvieme.
Aujourd’hui, après 4 ans dans l’entreprise, je suis passé de Motion Designer à Creative Producer. Mon identité en tant que créatif et l’identité de seizeneuvieme ont évolués pour se tourner vers des sujets publicitaires dans le sport et le digital en mixant nos compétences en film et en 3D/VFX. En tant que Creative Producer mon rôle est à la fois dans la phase d’idéation pour construire la partie créative de nos projets, mais aussi de mettre en place toutes les ressources techniques et humaines nécessaires au bon déroulement de nos projets et de m’assurer du suivi et de l’avancée du projet en lien direct avec nos clients (aka les agences).

Ton expérience à e-artsup :

Comment es-tu rentré à e-artsup ?

Je me souviens avoir postulé pour rentrer à l’école dans la filière game-design et lors de mon entretien le directeur de l’époque s’est rendu compte qu’avec les travaux que je présentais je n’étais pas fait pour le game-design, mais pour la communication et le graphisme. À l’époque, je ne connaissais pas ces métiers-là alors même que je les pratiquais en utilisant Photoshop et Premiere Pro pour faire des vidéos sur YouTube. Il m’a donc proposé de rentrer en filière Direction Artistique, j’ai accepté sans trop savoir ce que j’allais trouver comme matière et au final, je m’y suis plu directement. La variété des cours et des projets allait complètement avec mon caractère curieux de touche à tout.

Quels ont été les moments marquants de ta formation, quels projets t’ont le plus marqué ?

Je pense que les moments marquants de ma formation ont été dans un premier temps le parcours international. Avec 3 mois de cours à Barcelone, c’était vraiment une chouette expérience. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte de la diversité des cultures graphiques et à quel point c’était important de s’ouvrir à ça. Et ensuite, je dirais le Grand Projet qui était quand même un énorme sujet sur presque 1 an et sur une thématique qui m’était très chère. J’ai réalisé mes recherches et mon Grand Projet sur le daltonisme, car je suis moi-même daltonien.

As-tu rencontré des personnes ou professionnels qui t’ont inspiré pendant tes études à e-artsup ?

Le truc avec ce genre d’études, c’est que tout le monde est là pour une passion commune qui est la création, mais chacun arrive avec ses propres références. Certains sont fans de sport, d’autres d’animés, certains sont bons en dessin, d’autres sur les logiciels. C’est vraiment cette mixité qui m’a marqué au sein des groupes d’étudiants et qui permet aussi de s’ouvrir à beaucoup d’univers et de techniques. C’est encore plus le cas quand on a les intervenants devant nous, car eux sont spécialisés dans la matière qu’ils enseignent et ça nous permet vraiment de voir toutes les facettes de la création.

Comment as-tu choisi ton alternance, en quoi tes expériences professionnelles t’ont aidé pour la suite ?

Pour mes différentes expériences professionnelles durant le cursus, je voulais réellement essayer de voir des choses variées pour me faire mon avis. J’ai commencé par communication chez un annonceur public. Même si ce n’était pas l’expérience de rêve en tant qu’étudiant, ça m’a permis de me rendre compte des contraintes de ce milieu avec énormément de décideurs et de m’aider dans mon orientation pour la suite. Et puis est venu le moment de l’alternance (pendant la COVID-19). C’était une phase de recherche complexe, car le contexte n’était pas très avantageux, mais grâce à un coup de main de l’école, j’ai pu trouver une alternance pour 2 ans. Alternance qui a donné suite avec mon CDI actuel.

Je dirai dans un premier temps : tester. Il faut tester un maximum de techniques, de logiciels, de supports, dans le simple but de savoir ce que vous aimez. L’objectif n’est pas de devenir fort à tout, mais d’essayer de trouver vos envies et vos points forts en tant que créatif.
Ensuite, s’ouvrir et s’informer. En tant que Directeur Artistique on va vous demander d’avoir des bonnes idées et pour ça il faut voir plein de choses variées. Cinéma, sport, musées, réseaux sociaux, mais aussi l’actualité, qu’elle soit politique, sociale, sociétale, car elle va grandement influencer les annonceurs et les spectateurs dans la perception de vos campagnes.