Donner sans rien attendre en retour.

E-artsup Promotion 2006

Matthieu Colombel

Motion designer, fondateur du studio Blackmeal

38 ans, marié, 4 garçons. Je vis à Nantes. Fan de générique de film depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours voulu faire du motion graphic design mon métier. Je suis un amoureux de la métaphore graphique, du message et de l’idée. Je suis porté par l’envie d’apprendre et de transmettre. Conférencier, intervenant et porte étendard de la culture et de l’histoire du motion design, j’ai co-créé le festival MotionMotion à Nantes en 2017.

Témoignage

J’ai fondé Blackmeal en 2011 (Studio de création à Paris, Nantes et Montréal). Nous sommes aujourd’hui une vingtaine. Nous travaillons pour 75 clients par an, principalement des grands comptes. Nous réalisons 250 vidéos chaque année. Depuis 2020 j’ai également repris la direction d’e-artsup Nantes sur la partie motion design et communication.

Je cherchais une formation en motion design. Il n’en existait pas en France. J’ai demandé à plusieurs CIO et ai commencé à me former avec un mélange de cours à la fac de Rennes en analyses cinématographiques et avec des livres. Et puis un jour j’ai reçu un flyer d’une nouvelle école qui se lançait et qui allait former des designers graphiques animateurs : e-artsup. J’ai adoré cette formation, la relation avec les intervenants, la direction et les personnes que j’ai rencontré tout au long de ma scolarité. Beaucoup font encore partis de mon réseau professionnel. C’est un petit monde.

Je n’ai jamais vraiment arrêté après l’école… un souvenir marquant pour moi, c’est qu’e-artsup est la première école à avoir formé dans motion designers en France et pourtant, en 2008, j’ai reçu un appel pour me dire que la section allait être fermé, car il n’y avait pas assez d’élèves. J’ai raccroché avec le directeur de l’époque, j’ai foncé à l’école, repris tout le programme et recruté tous les intervenants. L’école m’a fait confiance et m’a donné les moyens pour remonter la spécialisation. Pour la première année j’avais 3 élèves en tout. 3 ans après ils étaient 30. Aujourd’hui la spécialisation a ouvert dans plusieurs villes (à l’époque elle n’existait qu’à Paris) et il y a plus de 300 élèves sur cette spécialisation. Nous avons des ambassadeurs un peu partout. Quand on aime son métier, on le porte et on le défend 😉

Parcours

2006

Diplôme e-artsup spécalisation Motion design

2006 - 2007

SQLI Agency comme directeur artistique animateur

2007 – 2011

Motion designer, fondateur et responsable du pôle motion de TBWA Paris

2011

Fondateur et dirigeant de Blackmeal, motion design & more à Paris

2015

Ouverture de Blackmeal Nantes

2016

Création de l’association des motion designers français (3 éditions de MotionMotion festival)

2018

Ambassadeur de la ville de Nantes

2019

3è édition du festival MotionMotion (5 000 personnes sur une journée)

2020

Ouverture de Blackmeal Canada et co-direction d’e-artsup Nantes

Galerie

Son conseil

Le plus important pilier du motion design, c’est la singularité. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’inspirer ou faire « à la mode de… » lorsqu’on est en phase d’étude. Au contraire, c’est comme ça qu’on apprend. Mais il faut toujours avoir le réflexe de se mettre en danger et de sortir de sa zone de confort. La réussite de sa formation repose sur 2 clés:

1 – Ne pas avoir peur de faire des erreurs, car c’est la meilleure manière d’apprendre.

2 – Être régulier dans ses rendus, pour qu’on puisse vous juger et vous conseiller. Rendre dans les temps, même si l’on n’est pas pleinement satisfait. Un de nos principaux défaut reste le perfectionnisme… et ce n’est pas facile de se détacher émotionnellement de nos créations en phase d’apprentissage. Mais c’est souvent ce qui bloque notre évolution.